Petit-déjeuner de sushi à Tsukiji

J’étais jetlagged, ce c’est pas encore aujourd’hui que je vais récupérer…déjà 24 heures de retard dans la publication des articles !! Il y a tant de choses à voir et à faire !

Avec Jun Ho, que j’ai rencontré à l’auberge de jeunesse (qui est plutôt une grande maison qu’on partage) de Shinjuku, nous avons décidé de nous lever samedi matin pour nous rendre au marché de Tsukiji. Nous nous sommes donc levés à 4h30 du matin mais le premier métro ne partait qu’à 5h12. Je savais que nous allions donc rater les enchères de thon… mais bon, cela doit quand même valoir le coup ! Les rues autour du marché sont très calmes avant 6h. Cela nous change de la Tokyo de Shinjuku.

Le marché au poisson de Tsukiji est le plus grand du monde : c’est une grande halle couverte où ont lieu les célèbres enchères de thon rouge. Le thon rouge est, comme chacun sait, une espèce très prisée : il existe trois différentes sortes de thon rouge pour les sushi. Du plus maigre au plus gras, dont le prix est croissant. Le plus gras coûte très cher et peut dépasser l’abordable. Les prix pour un thon rouge peuvent monter très haut au marché de Tsukiji. En 2013, un poisson de 222kg a atteint 1,36 million d’euros à la vente ! Il est bien sûr devenu le poisson le plus cher de l’histoire.

Je suis un peu déçue car je ne me suis pas très bien débrouillée et nous n’avons vu que le marché extérieur, où tout le monde peut faire des achats et qui vend des condiments, des couteaux japonais et abrite des restaurants de sushi, mais c’était tout de même une jolie expérience. On y trouve bien sûr du poisson frais, mais aussi plein de denrées séchées et/ou sous vide, et même de la baleine. En voici quelques clichés :

Manger un énorme bol de sushi frais à 7h du matin en l’occurrence est une expérience plutôt marquante. Je n’ai aucune idée du restaurant où nous sommes allés et j’ai sûrement raté « le » meilleur, recommandé par tous les guides, mais franchement, manger du poisson aussi frais de toute façon, est quelque chose que mon palais n’avait encore jamais connu. Je crois que je ne pourrai plus jamais manger de nouveau du saumon dans un restaurant de sushi à l’étranger…

On peut goûter aussi toutes sortes de choses en se baladant sur le marché, et l’omelette sucrée (tamagoyaki) est l’une des références à goûter sur la place extérieure. C’est presque une crème aux oeufs dans le goût. Il faut aimer le goût de l’oeuf évidemment, mais on en trouve à différents « parfums » ou épices. Celle que j’ai goûtée était nature et très bonne comme cela. Mais on trouve aussi toutes sortes de nourritures de rue : des siumai (c’est Chinois), des fruits de mers en takoyaki (brochettes avec de la sauce de soja sucrée) et même des barquettes d’unagi sur du riz l’anguille grillée – un poisson assez cher et un plat très estival. On trouve aussi des gâteaux de poisson, des confiseries, des mochi etc.

A 8h30, nous étions déjà de retour à l’auberge, tout pleins de nourriture et vraiment fatigués. Nous nous sommes donc rendormis jusqu’à midi, avant de ressortir dans la partie la plus geek de Tokyo cette fois, mais c’est une autre histoire !!